Les
différents types de pratiques:
En
vélo tout-terrain, il y a quatre grands types de pratiques. Le
plus important
par le nombre de pratiquants, de licenciés est la
randonnée, qu’elle soit
loisir ou sportive, elle concerne tout le monde de 7 à 77 ans.
Le randonneur,
qu’il soit sportif ou non, cherche à se balader et
à faire du sport, il
recherche la performance seul ou même en famille. Le free-ride,
lui est une
pratique un petit peu plus technique: le free-rider va plus chercher la
pente
et la vitesse à la descente tandis qu’il ne cherche pas
vraiment la performance
à la montée. Le dual, lui est une discipline un petit peu
différente dans la
mesure où il faut le pratiquer sur une piste, il consiste
à faire la course
avec d’autres dualistes sur deux pistes parallèles
comprenant des bosses très
accentuées et des virages relevés. Le premier
arrivé en bas a gagné. La
descente est la pratique la plus spectaculaire. En effet, elle se
pratique sur
des pistes de ski avec des tracés très techniques, des
bosses, des virages
relevés et énormément de vitesse.
Il
y a un cinquième type de pratique, le trial, mais celui-ci est
très marginal
dans la mesure où le but de ce sport est le franchissement
d’obstacle naturel
ou artificiel, cela dit ce sport est très technique et donc
très spectaculaire,
on le retrouve souvent dans des shows de motocross. Ce sport est
utilise du matériel spécifique,
il n’est donc
pas très répandu.
Randonnée
loisir:
On
recherche les sentiers où la progression est aisée,
où la pente est faible, ne
réclamant pas de prouesses d’équilibre, ni
d’effort physique intense.
Il
faut pouvoir converser tranquillement avec ses copains, à deux
ou plusieurs de
front et ne pas devoir se préoccuper en permanence de
l’état des chemins.
La
compétition n’est pas du tout dans la culture de ce type
de pratique mais l’on
peut quand même noter que certains participent tout de même
au Roc d’azur pour
à la fois se faire plaisir et admirer le paysage
varois.
La
randonnée loisir est sans doute la discipline du V.T.T. la plus
pratiqué dans
la mesure où cette pratique est très familiale, peu
technique et peu onéreuse.
Pour la ballade
l’entraînement n’est pas une obligation, le simple
fait de rouler de temps en
temps le week-end permet un entretien du corps qui suffit amplement
à la
pratique du V.T.T..
Le prix des
vélos de loisir oscille entre 600frs (environ 100 euros) et
6000frs (1000
euros).
Randonnée
sportive ou cross country:
La
randonnée sportive se donne moins de limites, si ce n’est
celle du chronomètre.
Les sentiers difficiles sont appréciés avec
délectation, on y recherche le
dépassement de soi et des copains, on y apprécie les
changements de rythme et
la variété des difficultés du parcours. On
s’arrête un peu si le paysage en
vaut la peine, mais pas trop sinon on refroidit et la moyenne baisse.
En
compétition, on joue le jeu, plus question de
s’arrêter pour souffler, on se
donne à fond pour arriver le premier, ou pour dépasser
ses propres limites.
L’important
est de participer, mais le résultat compte aussi.
Le
XC est la seule discipline olympique du vélo tout-terrain, le
cross-country
consiste à enchaîner des tours sur un circuit en boucle.
Dans certains cas, il
peut s’effectuer en ligne, soit entre deux points distants
l’un de l’autre,
soit sur une seule grande boucle.
Ce
sport est devenu sport olympique en 1996 aux jeux olympiques
d’Atlanta en 1996.
La
star de ce sport est le Français Miguel MARTINEZ, il fut
champion olympique en
1996 à Atlanta et à Sydney en 2000. il est vraiment la
personne qui incarne le
cross-country dans le monde puisque il fut de multiples fois champion
du monde
de XC.
Les
autres pratiquants connus de ce sport sont Julien ABSALON, Roland
GREEN, Cadel
EVANS ou Jérome CHIOTTI.
Les
épreuves les plus reconnues du circuit international de
cross-country sont les
championnats du monde, qui se déroule chaque année, et le
Roc d’azur, qui
depuis ces trois dernières années accueille environ 10000
participants.
Les
sites de cross-country les plus connus sont souvent situés
à la montagne car
lors des compétitions majeures telles que les championnats du
monde ou de
France, les organisateurs essaient de regrouper sur un même site
les trois
disciplines majeures que sont le cross-country, le dual slalom et
biensûr la descente.
Les
sites sont Grouse Mountain (Canada), Napa-Valley (U.S.A.),
Mont-Saint-Anne
(Canada), Font-Romeu (Pyrénées-Orientales, France) ou
encore Métabief (Jura,
France).
Les problèmes essentiels
liés à cette
pratique, comme le cyclisme sur route, sont les problèmes de
dopage car cette
pratique, contrairement aux autres disciplines décrites ici,
demande un
investissemnt physique très important.
Ce
sport est tout de même très apprécié car il
présente une alternative au vélo de
route pour ceux qui recherchent la performance.
Le
cross-country est de loin la discipline la plus exigeante en
matière
d’entraînement et de rythme de vie. Si vous voulez rouler
fort, il vous
faudra «faire le
métier » comme on
dit dans le jargon cycliste. Le vélo de route est quasi
indispensable pour
l’entraînement. Il faut également participer aux
courses sur route pour gagner
en puissance, en vélocité et en endurance.
Dual
Slalom:
Le
Dual Slalom (en anglais slalom parallèle), aussi appelé
Dual, est une
discipline du vélo tout-terrain qui consiste à faire
dévaler de front deux
compétiteurs sur un circuit en pente, chacun ayant sa piste,
jonchées de
bosses, de fosses et de virages relevés. La pratique du dual
slalom est apparue
il y a longtemps déjà, mais le matériel
adapté à cette pratique n’est arrivé
que très récemment. Les premières courses de dual
slalom et de boardercross (on
part à plusieurs sur une même piste et c’est le
premier en bas qui a gagné) en
France datent du début des années 1990. Un peu plus
tôt, en Angleterre, on
voyait des pilotes s’affronter sur des collines. Le concept
était simple, un
peu comme un slalom parallèle à ski, deux coureurs
devaient passer entre deux
piquets, et le premier arrivé en bas avait gagné. Le dual
est donc un pur
produit britannique! D’ailleurs, la majorité des
fabricants sont anglais:
Planet-X, DDG, Coyote, DMR.
Les
pilotes de dual-slalom ne se consacrent pas, à l’exception
de Karim AMOUR,
uniquement au dual slalom, ce sont également des pilotes de
descente dans la
mesure où la pratique et le matériel du dual-slalom se
rapprochent assez de
ceux de la descente.
Les
meilleurs pilotes français de dual slalom sont Cédric
GRACIA et Karim AMOUR
Steve
PEAT, Brian LOPES, Marcus KLAUSMANN, Shaun PALMER et Michael DELDYCKE
sont les
meilleurs représentants mondiaux de dual-slalom.
Chez
les femmes, les étoiles de cette discipline sont: Katrina
MILLER, Sabrina JONNIER,
Fionn GRIFFITHS ou encore Leigh DONOVAN.
Les
sites les plus connus du dual-slalom
sont les sites de compétitions majeures tels que Vail (U.S.A.)
ou
Mont-Saint-Anne (Canada).
Le
site le plus reconnu par les dualistes est situé en France
à Sainte-Maxime. Il
s’y déroule chaque année le dual des MIAS,
considéré comme la plus belle
épreuve de dual de la saison.
Le
dual est une pratique très répandue au Royaume-Uni et
présente un grand avenir
dans la mesure où ce sport est très spectaculaire et
relativement peu onéreux
par rapport à la descente. Les pratiquants de descente
n’ayant que peu de
moyen, achètent des vélos de dual, ceci leur permettant
de faire du dual et de
la descente (en étant biensûr un petit peu moins
performant du fait de
l’absence de suspension à l’arrière), les
deux pratiques étant proches sur un
plan technique.
Le
problème du dual, au niveau pécunier, est
également l’achat de protections,
obligatoires en course (casque intégral, veste de protection, et
pantalon
renforcé).
Omniprésent aux
Etats-Unis et en Angleterre dans les années 80-90, le
dual-slalom n’a montré le bout de son nez en France que
quelques années plus tard et particulièrement en 1992
à
Maintenant
la saison de dual se court aux mêmes dates que les
épreuves de descente.
Généralement, les courses se disputent le samedi pour
laisser place à la
descente le dimanche.
Pour
l’entraînement, le BMX est la meilleure solution. Chaque
ville, ou presque,
possède sa piste de bicross et il est donc très facile de
s’initier. Pour le
physique il ne faut pas se casser la tête, une course de dual ne
dure que
quelques secondes et le plus souvent cela descend ! ! !
De
plus en plus présent sur les grands rendez-vous de V.T.T., le
Dirt commence à
s’implanter dans un milieu parfois en manque de spectacle.
Toujours en
démonstration pour le moment, il fait néanmoins
très bonne figure en raison du
show qu’il procure. Deux monstrueuses bosses sont à
l’occasion élevées la
première servant d’appel et la seconde de
réception. Le but étant bien entendu
de réaliser les plus belles figures, et à
l’occasion de « manger la
poussière ». Au niveau du matériel un
vélo de dual fait parfaitement
l’affaire.
Free-ride:
Le
free-ride, c’est une nouvelle sorte de pratique du V.T.T., un
savant mélange de
randonnée et de descente où les aspects sportifs passent
au second plan après
les aspects ludiques. Le free-ride (de l’anglais ballade en toute
liberté),
c’est un peu le retour aux sources. Les Californiens, qui ont
inventé le mountain-bike
dans le début des années soixante-dix ont d’abord
commencé par dévaler les
pentes des montagnes avec leurs vélos customisés (de
l’anglais personnalisé,
transformé). Ce n’est qu’après, avec
l’allégement du matériel et l’apparition
du triple plateaux, qu’ils ont pu aussi s’attaquer aux
montées.
Aujourd’hui,
le freerider est souvent présenté comme un descendeur
dans l’âme. Il cherche
toujours la griserie de la vitesse dans les dénivelées
négatives et veut
exploiter le côté ludique de son vélo tout-terrain
en réalisant des sauts et en
transformant chaque écueil en terrain de jeu. Sa démarche
se situe à mi-chemin
entre le randonneur et le sportif. Il aura tout le temps
d’admirer le paysage
en montée, où il ne recherche pas la performance pure,
par contre dès que la
pente s’inverse et que la pratique se fait plus ludique, son
instinct de
glisseur reprendra le dessus. Ne pouvant s’offrir la machine
onéreuse de
compétition de descente il se rabat généralement
sur un modèle de free-ride
plus léger, moins exclusif et donc plus polyvalent.
Mais
l’esprit du free-ride est plus large que cela. Le free-rider
cherche à éviter
les flèches des randonnées de masse et trouve son plaisir
dans le pilotage et
le maniement du vélo.
La
compétition n’est pas du tout la priorité du
free-rider car la notion de
compétition est complètement à
l’opposé de l’esprit de cette pratique.
Cependant, quelques-uns ne pouvant se passer de compétition se
rabattent
sur le Dual ou la descente, en effet ce
sont les pratiques se rapprochant le plus de cette discipline.
Les
rares personnes reconnues dans le milieu du free-ride sont les
vététistes qui
réalisent des cassettes vidéos ou qui participent
à quelques courses du type avalanchecup
(ce
sont des rassemblements
de vététistes dont le parcours débute le plus
souvent en haut d’une montagne,
et termine au point le plus bas après une trentaine de
kilomètres de descente
où l’essentiel est de se faire plaisir même si il y
a un classement). Les
personnes connues de cette pratique sont Fabrice TAILLEFER, Lionel
SEQUERRA,
Christophe MOREIRA, Vincent BUCCIARELLI ou encore Olivier GUINCETRE.
Les
sites mythiques de free-ride sont situés aux Etats-Unis dans le
Colorado, au
Canada dans les montagnes Rocheuses, en France sur la côte
d’azur (l’estérel,
en Provence dans le Colorado de Rustrel), en Italie sur
Il
n’existe pas d’entraînement spécifique pour le
free-ride mais il est conseillé
d’avoir un physique assez puissant et aiguisé pour pouvoir
profiter de sa
technique et donc de se faire plaisir.
La
descente (cf. page sur la descente):
La
descente, ou DH (pour Down Hill, descente en anglais), est une
discipline du
vélo tout-terrain basée sur le principe de Newton et qui
consiste, au départ
d’un point haut, à rejoindre un point bas le plus vite
possible.
La
compétition de descente, c’est la formule 1 du vélo
tout-terrain. C’est un
sprint continu pour arriver en bas le premier. On se bagarre avec le
chrono et
avec le terrain. En descente, ça passe ou ça casse, le
matériel doit être au
top niveau et réglé au quart de poil pour ne pas vous
pénaliser (réparer en
course est synonyme d’abandon). Seul le pilotage doit faire la
différence, car
la moindre erreur de trajectoire vous fait perdre des fractions de
secondes qui
coûtent cher en compétition.
Les
principales pistes de descente en France sont Font-romeu,
Métabief, Morzine,
Grenoble.
Dans
le monde, les pistes les plus connues sont celles de
Ces pistes sont toutes placées
dans des
stations de ski à la montagne, mais il y a une piste
située en pleine ville, à
Lyon, sur la piste de
Mais
la piste la plus originale est située dans le sud de
l’Allemagne: l’originalité
de cette piste réside dans le fait qu’elle est
tracée dans une ancienne mine de
sel, c’est à dire que les coureurs dévalent dans
les galeries de cette mine
désaffectée.
Ces
pistes sont constituées d’alternance de parties rapides
constituées de lignes
droites, de virages relevés et de parties sinueuses, plus
techniques
constituées de parties en sous-bois, de bosses et de marches.
Le
meilleur pilote de descente est incontestablement le français
Nicolas VOUILLOZ,
qui a obtenu à lui seul 11 titres mondiaux, il a même
créé sa propre équipe
de vélo, fabriquant ses propres vélos: le Vouilloz-Racing-Team.
Les
autres grands noms de cette pratique sont Steve PEAT, Fabien BAREL,
Greg
MINNAAR, Mickael PASCAL, David VASQUEZ, Cédric GRACIA ou encore
Chris KOVARIK.
Chez
les femmes la reine incontestée de la descente est la
française Anne-Caroline
CHAUSSON, mais il y a quelques outsiders telles que Missy GIOVE,
Céline GROS ou
encore Sabrina JONNIER.