Team VTT DH  Fidésien 

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La Descente / Downhill (DH)

                                        

 HISTORIQUE :

Apparue en France, il y a une bonne douzaine d'années, la descente, à ses débuts, ressemblait beaucoup plus à un cross-country descendant et trialisant qu'aux parcours rencontrés aujourd'hui.  Bien entendu, les amortisseurs et fourches à suspensions n'existaient pas et il est facile d'imaginer ce que les pionniers du VTT pouvaient endurer pendant leurs descentes.
La durée des courses d'aujourd'hui, qui est de trois ou quatre minutes, aurait fait sourire à l'époque puisqu'il fallait descendre pendant près d'un quart d'heure.
Il est clair que les vélos n'étaient pas du tout adaptés et que seule la technique du pilote faisait la différence. La tenue officielle, identique à celle du XC, se résumait au cuissard et au maillot donc pas de protection et encore moins de casque intégral !
A l'époque, on aurait eu du mal à imaginer qu'en à peine une décennie, le matériel évoluerait à ce point et que l'on atteindrait des vitesses pareilles !

 
DE NOS JOURS :

En descente, le matériel est devenu indispensable pour pouvoir rivaliser avec les meilleurs. C'est d'ailleurs la seule discipline du VTT qui exige un investissement considérable pour participer à une saison complète. Le matériel très sollicité est soumis à rude épreuve et demande un entretien permanent. Il n'est pas rare que chaque week-end le temps de mécanique dépasse largement celui passé sur le vélo, quoique de gros progrès ont été réalisés ces deux dernières années. Les vélos, dit de descente, sont  les armes absolues pour dévaler les pentes mais leurs prix demeurent très élevés.
Pour la saison 2001, on note l'apparition de la catégorie "stock" qui permettra aux concurrents d'évoluer sur des vélos différents et nettement moins chers qu'un VTT de DH High-tech.
Les circuits sont adaptés pour cette catégorie et un classement spécial est mis en place. Mais pour rouler en "stock", un règlement doit être respecté en ce qui concerne les débattements : environ 140 millimètres à  l'arrière, 120 à l'avant et d'autres détails. Pneus, amortisseurs et freins sont les trois principaux composants pour une efficacité totale en descente. Nous allons les détailler par la suite.
La catégorie Sport quant à elle, permet aux vélos sans suspensions arrière de concourir pour un classement particulier en plus du scratch.

 

LA TENUE :

Depuis quelques années, l'équipement du pilote de DH est obligatoire : casque intégral, protection dorsale, gants longs, genouillères et coudières, c'est ça ou l'interdiction de participer.

LA SAISON :

Généralement étalée de mars à septembre, voire octobre, la saison de DH comporte en moyenne une course par week-end.
Le règlement OCI pour les courses internationales est strict, les quotas sont instaurés et c'est la fédération française de cyclisme qui décide qui doit courir ou non. Mais il existe un moyen de rouler sur des courses internationales sans pour autant être professionnel. C'est l'Avalanche-cup, un circuit privé de DH qui accueille tous ceux qui se sentent capables de dévaler une pente.

 

L'ENTRAÎNEMENT :

C'est un entraînement surtout technique que le descendeur pratique. Un entraînement très physique ne lui servirait pas plus que ça, mais reste un élément très important. La puissance explosive étant l'arme pour réaliser les meilleurs chronos, son travail  physique consistera plutôt à rouler sur des courtes distances mais tout en puissance
Mais le spécifique reste tout de même l'un de ses entraînements les plus efficaces :
en effet, rien de tel que de rouler beaucoup en descente pour progresser.

LE VELO MYTHIQUE :

C'est le radical + de SUNN :

 

C'est le premier vélo qui a poussé aussi loin le concept de vélo d'usine et de la suspension à grand débattement.
Beaucoup de solutions techniques explorées sur ce VTT font partie intégrante du paysage de la descente aujourd'hui. C'est peut être grâce à ce vélo que la DH est devenue un sport mécanique à part entière aujourd'hui.
On peut avoir sur les images une des dernières évolution du rad plus. Il a un débattement avant /arrière de 220  millimètres et utilise la télémétrie comme en formule 1 pour les réglages. (cf. photos)

 

LES NOMS :

 

Celui qui restera sans conteste dans toutes les mémoires est François GACHET, l'un des  pionniers. Il a été le pilote du Radical +, dont nous avons parlé. François GACHETest le premier champion du monde sénior français. Il y a aussi la légende vivante Christian TAILLEFER qui continue à faire avancer son sport en ayant créé sa propre marque de VTT tout comme John TOMAC. Enfin pour ceux qui sont encore en activité, Anne-Caroline CHAUSSON et Nicolas VOUILLOZ forment à eux deux un duo français qui ne sera plus jamais égalé en ce qui concerne le nombre de titres.
Nous pouvons dire que dans les médias, la descente n'a pas la place qu'elle mérite à la vue de son niveau national (Nicolas  VOUILLOZ a remporté 11 titres mondiaux !) .